La stabilité grâce à l’autodétermination et à la sécurité du droit

On estime qu’environ la moitié du travail législatif annuel au niveau de la Confédération est provoquée par des règlementations internationales. Alors que les uns parlent dévotement d’une adaptation indispensable au droit international, d’autres, plus sceptiques, relèvent une surrèglementation internationale. Cette véritable jungle législative internationale restreint de plus en plus la liberté des individus et des entreprises alors que sa légitimité démocratique est faible, voire nulle. A côté de verbiages abstraits sur des aspects juridiques et techniques, on entend heureusement des pragmatiques qui remettent en question la perte de liberté résultant de la multiplication des règlementations internationales. L’initiative pour l’autodétermination doit également être vue dans cette perspective. Pour sauvegarder notre liberté d’action en politique économique et, partant, notre compétitivité globale, nous devons à nouveau définir nous-mêmes nos règles et notre droit.